Pendant quatre mois, Jessica animera un atelier d’écriture en anglais à Santa Cruz de la Sierra, en Bolivie. Le thème : Festin de Paroles.
L’alimentation a inspiré de nombreux écrivains. Par exemple, Proust, Colette, Cocteau, Flaubert ont beaucoup écrit sur la nourriture.

Le discours culinaire peut produire une force narrative, parce qu’il est capable de toutes les connexions, qu’il est intimement lié à d’autres façons de sentir et de voir, différentes de celles qui sont purement narratives. Il permet d’exprimer le rapport avec l’altérité, avec le monde et avec soi-même, fondant ainsi non seulement des parcours narratifs mais aussi une morale : manger signifie vivre, célébrer la plus honnête des voluptés, suivre l’une des plus viscérales utopies humaines.
Trace laissée par une saveur, itinéraire dessiné sur une table, le parcours peut être déterminé par un plat de couscous ou un verre de thé, qui deviennent la matérialisation de secrets auxquels on doute d’avoir le droit d’accéder.
Un plat est comme un tableau, une table dressée est une scène et une salle à manger est un théâtre où l’on célèbre l’art le plus éphémère, intime et sensuel de la convivialité.
Jessica se propose de faire du besoin vital de manger une source d’inspiration littéraire à la International University of Santa Cruz. Les participants écriront des textes dans lesquels la bouffe, ou son évocation, occupe une place de choix. Tous les tons sont permis : nostalgique, humoristique, et dramatique…